Laura Villars : Une Vaudoise en lice pour la présidence de la FIA

Un parcours hors du commun

Il y a quelques jours, Laura Villars, âgée de 28 ans, a annoncé sa candidature pour l’élection à la présidence de la FIA (Fédération Internationale de l’Automobile). Originaire de La Côte, cette Vaudoise fait briller son étoile au sein des Ligier European Series où elle pilote cette saison. Mais loin d’être une simple pilote, Laura représente une voix nouvelle dans le monde traditionnellement masculin du sport automobile.

Son parcours est celui d’une passionnée. Elle découvre le pilotage dès l’âge de cinq ans, en suivant les traces de son père, un pilote passionné. “Il était un pilote passionné et moi un peu son garçon manqué”, déclare-t-elle avec le sourire. Ce lien familial l’a poussée à faire de ses rêves une réalité, transformant sa passion en carrière.

Une expérience riche et variée

Laura Villars a su se faire un nom sur la scène automobile grâce à un parcours diversifié :

Cette expérience lui a permis de comprendre les défis de son sport et de vouloir y apporter des changements. “Je suis dans le sport motorisé depuis plusieurs années et, avec les autres pilotes, on a beaucoup échangé autour des circuits”, explique-t-elle. Cette interaction avec ses pairs a éveillé en elle le désir de se faire entendre au sein de la Fédération internationale de l’automobile.

Une candidature audacieuse

Laura Villars est la première femme à se lancer dans la compétition pour ce poste prestigieux. Ce fait en soi est un tournant significatif pour le sport automobile, souvent perçu comme un milieu fermé. La démarche de Laura va bien au-delà de la candidature traditionnelle ; elle souhaite incarner une nouvelle vision.

Ses mots d’ordre sont clairs : indépendance, transparence et accessibilité au sport automobile. À travers sa candidature, elle met en avant plusieurs objectifs :

“Je ne vais pas juger ce qui a été fait avant, mais je dirais que cette candidature est différente et que je porte un projet avec une nouvelle vision”, souligne Laura.

Cette détermination et ce désir de changement pourraient bien être les moteurs d’une évolution nécessaire dans le secteur.

Un engagement pour le changement

Sa volonté d’apporter des changements ne s’arrête pas aux programmes existants. En tant que femme et jeune pilote, Laura a la capacité d’aborder des enjeux qui ont longtemps été négligés. Sa proposition d’améliorer l‘accessibilité et de développer des programmes pour les femmes dans le sport est particulièrement pertinente dans un milieu qui cherche encore à se diversifier. Voici quelques-unes de ses initiatives clés :

Un contraste avec le passé

Laura Villars représente une rupture avec les traditions établies. La FIA, sous la présidence de Mohammed Ben Sulayem, a été critiquée pour ses lenteurs bureaucratiques et un manque d’interaction avec la base des pilotes. Villars aspire à transformer ces dynamiques par une approche plus inclusive et des délibérations plus transparentes.

Le défi ne sera pas facile, mais c’est précisément ce qui motive Laura. “Les rapports avec la FIA étaient un peu compliqués”, admet-elle. Son projet est d’établir des relations plus constructives et collaboratives, tant au niveau des pilotes que des instances dirigeantes.

En route vers un avenir durable

La vision de Laura Villars ne se limite pas uniquement à la gouvernance de la FIA. Son objectif de construire un sport automobile plus durable et responsable montre sa compréhension des enjeux contemporains. Dans un monde où la conscience environnementale est de plus en plus prégnante, la FIA pourrait bénéficier d’une telle approche.

“Mon rêve de neutralité carbone est essentiel”, affirme Laura. Elle souhaite rejoindre cette conversation sur l’avenir de l’automobile avec des solutions innovantes, non seulement pour répondre aux attentes des fans et des sponsors, mais aussi pour veiller à ce que le sport automobile ait un avenir viable.

Conclusion

Laura Villars est bien plus qu’une simple pilote. Avec son ambition, elle incarne un mouvement vers le changement dans le sport automobile. À travers sa candidature pour la présidence de la FIA, elle espère bousculer les normes établies et ouvrir des portes à une nouvelle génération de pilotes, notamment des femmes. Sa détermination à promouvoir l’indépendance, la transparence et l’accessibilité dans le sport est un souffle d’air frais qui pourrait bien redéfinir l’avenir du monde automobile. Dans cette course, elle compte bien mener à bien sa mission, avec l’espoir d’inspirer des milliers d’autres, tant sur la piste qu’en dehors.