La suspension de Magnussen : Un défi pour Haas en Azerbaïdjan
Kevin Magnussen, le Britannique suspendu pour sa deuxième course de la saison
Avec Oliver Bearman comme remplaçant, Haas doit relever le défi en Azerbaïdjan
Le Grand Prix de Formule 1 à Azerbaïdjan mi-septembre sera marqué par une suspension importante pour l’écurie Haas. En effet, le pilote Kevin Magnussen, qui avait remplacé Carlos Sainz en Arabie saoudite, a été suspendu pour une course. Pour pallier cette absence, le jeune Britannique Oliver Bearman, réserviste chez Haas et futur pilote en 2022, prendra le volant de la monoplace américaine. Mais quelles sont les conséquences d’une telle situation pour l’équipe et comment Bearman compte-t-il relever le défi qui l’attend ?
Un pilote de réserve habitué à remplacer en urgence
Bearman, un choix stratégique pour Haas
Ce n’est pas la première fois que Oliver Bearman remplace un pilote en Formule 1. En effet, le Britannique de 19 ans a déjà fait ses preuves en prenant le volant de la Ferrari de Carlos Sainz cette saison en Arabie saoudite, pour remplacer à la dernière minute le pilote espagnol. Et cette décision s’est avérée payante puisque Bearman a terminé à une impressionnante septième place. Avec cette expérience en poche, Haas a logiquement choisi de faire appel à lui pour remplacer Magnussen en Azerbaïdjan. De plus, Bearman est également pilote de réserve pour l’écurie italienne, ce qui sera un atout supplémentaire pour le jeune Britannique.
Un vieux règlement pour se justifier
Magnussen, un pilote sanctionné à plusieurs reprises
La suspension de Kevin Magnussen n’est pas totalement une surprise. En effet, le pilote danois a accumulé de nombreuses pénalités ces derniers mois, totalisant ainsi 12 points de pénalité en 12 mois. Selon le règlement en vigueur, ce seuil a été dépassé, entraînant automatiquement une suspension pour la course suivante. Bien que cette règle soit en place depuis 10 ans, Magnussen est le premier pilote à en faire les frais. Cela soulève alors des questions sur l’efficacité et la justice de ce système de points de pénalité.
Un défi de taille pour Bearman
Le pilote de réserve face à l’inconnu
Pour Oliver Bearman, cette course en tant que pilote de réserve sera un véritable défi. En plus d’avoir un temps de préparation limité, le jeune Britannique devra également affronter un circuit qu’il ne connaît pas et une écurie qu’il n’a que très peu côtoyée. Néanmoins, Bearman se montre confiant et compte sur son expérience précédente avec Ferrari pour faire face à cette situation inattendue. Il aura également l’occasion de montrer son talent et de se faire remarquer en vue de sa saison de rookie en 2022.
Bakou, un circuit difficile pour Haas
La stratégie du pari risqué pour l’écurie américaine
Le Grand Prix d’Azerbaïdjan se déroule dans les rues de la capitale Bakou, un circuit mondialement connu pour ses virages serrés et ses nombreuses zones de dépassement. Cependant, ce n’est pas le tracé préféré de l’écurie Haas, qui y a connu des difficultés par le passé. Avec un pilote remplaçant et une monoplace peu performante, Haas pourrait alors prendre le parti de tenter des stratégies risquées pour espérer marquer des points lors de cette course. Mais est-ce une décision judicieuse ou un pari trop risqué pour l’équipe américaine ?
Un défi relevé pour Haas ?
L’opportunité de se démarquer pour Bearman
La suspension de Magnussen a certainement agité les coulisses de l’écurie Haas et créé une pression supplémentaire pour l’équipe. Cependant, cette situation pourrait également être une opportunité pour Oliver Bearman de montrer son talent et de se démarquer en tant que pilote de réserve. Il aura également l’occasion de s’adapter à la monoplace de manière plus approfondie, ce qui pourrait être bénéfique pour ses débuts l’année prochaine. Reste à savoir si Haas pourra relever ce défi et si le jeune Britannique pourra confirmer son potentiel lors de ce Grand Prix d’Azerbaïdjan.